Les entrailles des dieux
*
Les vagues incessantes,
Les vents hurlants,
Les rayons cuisants,
Violentant
Mon corps, et pourtant !
*
Je me dresse
Telle la tour isolée,
Abandonnée,
Aux plantes enlacées,
Sur le pic aux rochers.
*
Dans le Vertige du Soi,
Mon œil, cyclopéen
S’effare
Devant l’abîme
Qui git
Dans les ventres des hommes.
*
Chaque homme
accueille un nid de serpents
enracinés dans les nœuds coulant
des entrailles assoiffées de sang.
*
Il ne suffit pourtant
que d’une larme
déterminée
pour trancher ces têtes
et dire
Adieu
à ce théâtre macabre
que jouent les hommes sans conscience.
*
23/03/2018.
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